Nous
continuons donc à explorer les métiers du livre : après le libraire et l'imprimeur, place à l'éditeur à travers l'exemple de Locus Solus une jeune
maison d'édition de Lopérec, dans les monts d'Arrée.
Ses deux cogérants Sandrine
Pondaven et Florent Patron nous racontent leur métier en 5 épisodes sur Radio Évasion.
Dans le cadre de notre cycle sur les métiers du livre, voici l'imprimerie. En suivant Cloître, premier imprimeur breton, nous découvrons comment cette activité qui mêle artisanat et industrie a dû s'adapter à l'irruption du numérique.
Pour écouter les quatre entretiens audio réalisés avec Marie-Claire
Francher la responsable marketing et communication de Cloître, rendez-vous sur le site de Radio Évasion.
Cultiver des micro-algues et des micro-organismes pour l'alimentation voire la pharmacie ou la plasturgie, voici une activité des plus prometteuses dans laquelle se lance un agriculteur du Finistère.
Le nouveau cycle pédagogique de Kerlug est consacré aux métiers du livre, à écouter en parallèle sous forme d'émissions sur Radio Évasion et à lire sur ce blog. Premier dossier, le métier de libraire qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, a de beaux jours devant lui.
Comme toujours, nous partons du concret, et du témoignage d'un libraire, Jean-Michel Blanc, devenu directeur de librairie, en particulier Ravy à Quimper.
L'élevage industriel optimise toutes les étapes de la production, à commencer par la reproduction animale. La sélection et la diffusion génétiques sont les spécialités de l'entreprise Gènes Diffusion, en particulier dans les secteurs bovins et porcins.
"Journal d'un salaud de patron" est un livre décapant basé sur les témoignages de quelques 3000 chefs d'entreprise croisés partout en France par Julien Leclercq, lui-même dirigeant d'une PME mais aussi ancien journaliste. On est bien loin du Cac 40...
Écoutez l'entretien avec Julien Leclercq sur Radio Évasion
Renouveler le modèle de production électrique français
Les énergies renouvelables restent encore minoritaires dans la production électrique en France. Pourtant, des investisseurs s'y mettent parce qu'ils estiment que c'est l'avenir. Ainsi, Jacques Trellu exploite plusieurs centrales solaires et un parc éolien en Bretagne, région qui cherche à renforcer son autonomie énergétique.
Récit d'un pionnier de la production d'énergie éolienne terrestre : Jacques Trellu, à Châteaulin et environs (Finistère). Un cas d'école pour l'aménagement du territoire.
Depuis la conférence internationale sur le climat à Paris, la Cop 21, la nécessité de diversifier nos sources d'énergie s'est imposée. La part des énergies renouvelables sera prépondérante dans notre "mix énergétique". Elles pourraient même devenir nos seules sources d'énergie si l'on en croit les dernières projections de l'ADEME.
Les éoliennes s'implantent donc naturellement dans le paysage français, terrestre et même marin. Elles deviennent familières, surtout en Bretagne, région bien pourvue en vent.
Pourtant, il y a 15 ans, la création d'un parc éolien n'allait pas de soi. C'était même un parcours du combattant. Cas d'école avec les éoliennes de la communauté de communes du Pays de Châteaulin Porzay (CCPCP),
Le chauffage des serres est très énergivore, comment optimiser la consommation ?
L'heure est aux économies d'énergie et à la valorisation des déchets dans tous les secteurs économiques. L'agriculture industrielle participe aussi à ce mouvement, pour réduire son impact écologique et limiter ses dépenses.
Exemples dans le Pays de Brest.
Écoutez l'interview de Louis Jestin, de l'association Prever (PouR l'Écoute et la Valorisation de l'Espace Rural en Pays de Brest) sur le site de Radio Évasion.
Cogénération chez Savéol
La cogénération est une utilisation plus rationnelle de l'énergie.
Elle
intéresse Savéol, le géant du maraîchage sous serres en Pays de Brest
(250 hectares de serres de tomates, fraise et autres fruits et légumes,
1700 emplois environ).
Plutôt que d'utiliser une simple chaudière
pour chauffer des serres, la cogénération consiste à remplacer la
chaudière par un moteur thermique qui fonctionne toujours au gaz
naturel (comme l'anciennes chaudière). Sauf que ce moteur fait tourner
une génératrice d'électricité qui alimente le réseau EDF.
Et c'est la chaleur « résiduelle » produite par ce moteur qui sert de chauffage aux serres.
Résultat, l'énergie du gaz est utilisée à 93 % (au lieu de 50% - voire moins - avec de simples chaudières).
D'ici
2017, 30 producteurs de Savéol installeront ce procédé de cogénération
et produiront de l'électricité pour un équivalent de 16000 logements. Dans une région qui
ne produit que 10% de son énergie, c'est toujours ça de pris.
Mais le gaz naturel, lui, ne vient pas de Bretagne.
En revanche, un autre gaz peut être produit sur place par l'agriculture : le méthane.
Méthanisation à Plourin Ploudalmézeau
Les
« déchets » de l'élevage (lisier, fumier) sont mélangés à des déchets
verts de nos jardins, des déchets organiques des restaurants collectifs
(cantines scolaires ou d'établissements publics) et des déchets des
cultures « pièges à nitrate » non comestibles.
Dans de grandes cuves
fermées, après un savant contrôle de la quantité des différents apports
et de la température, le méthane se forme.
Ce gaz servira ensuite à produire de l'électricité voire à chauffer (par cogénération).
Pour
l'instant, l'usine de méthanisation de Plourin Ploudalmézeau est encore
en phase d'adaptation avant d'atteindre sa production optimale
d'électricité.
En tout cas, dans le cas de la méthanisation, on peut parler d'énergie renouvelable.
Co - compostage à Lanmeur et Plouvien
Mais
avant même de produire de l'électricité, les déchets de l'agriculture
peuvent être valorisés plus simplement : par compostage en association
avec d'autres déchets organiques.
Dans le Pays de Brest, il y a des stations de co-compostage à Lanmeur et Plouvien.
Les
déchets d'élevage (fumier de volaille, lisier) mais aussi certains
déchets des industries agroalimentaires et les boues des stations
épurations y sont fermentés et asséchés.
Ils sont ensuite utilisés comme
fertilisants agricoles dans les régions céréalières proches de la
Bretagne : en Pays de Loire, Mayenne, ou dans les plaines de la Beauce.
Leur usage limite celui des engrais chimiques.
Un film sur la station de compost des Abers à Plouvien
Reste la question de la rentabilité des installations de méthanisation ou de compostage.
Il s'agit encore d'une activité économique pionnière donc tout juste à l'équilibre économique, voire expérimentale.
Les petites communes rurales s'étiolent ; dans de nombreux villages ou petites villes de campagne, les vitrines désertées, les maisons vides viennent conforter cette impression. Est-il possible de revitaliser les centres bourgs ? Et comment ?
Partons d'un cas d'école, sans doute assez représentatif de la situation nationale, avec la communauté de communes de l'Aulne Maritime (CCAM) en Finistère. Une intercommunalité de petite taille qui va d'ailleurs devoir fusionnner avec une autre. En attendant, les élus ont missionné Jonathan Gautier pour mener l'enquête pendant l'année 2015, en privilégiant l'angle des commerces des quatre bourgs de la collectivité.
En voici la typologie :
Deux communes dotées chacune de 2 commerces : Saint-Ségal (1025 habitants) et Rosnoën (940 hab.)
Deux communes de plus grande importance et au passé commerçant florissant : Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h (3856 hab.) et Le Faou (1725 hab.)
Le petit commerce de centre bourg vivote
Les pistes pour revitaliser les boutiques des communes rurales